Chanson bretonne ; suivi de L'enfant et la guerre |
Compl. Titre | deux contes |
Auteurs | Le Clzio, J. M. G. (Auteur) |
Edition | Gallimard : [Paris] , DL 2020 |
Collation | 1 vol. (153 p.) |
Illustration | ill. |
Format | 21 cm |
indice Dewey | 848.914 03 (oeuvre) |
ISBN | 978-2-07-289499-2 |
Prix | 16,50 EUR |
Langue d'édition | français |
Sujets | Le ClzioEnfance et jeunesse |
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Contient :
Pour rien au monde nous n'aurions manqu cette fåte de l't. Parfois les orages d'aoõt y mettaient fin vers le soir. Les champs alentour avaient t fauchs et la chaleur de la paille nous enivrait, nous transportait. Nous courions avec les gosses dans les chaumes piquants, pour faire lever des nuages de moustiques. Les 2 CV des bonnes s'urs roulaient a travers champs. Les groupes d'hommes se runissaient pour regarder les concours de lutte bretonne, ou les jeux de palets. Il y avait de la musique de fanfare sans haut-parleurs, que per?aient les sons aigres des binious et des bombardes. A travers ces chansons , J.M.G. Le Clzio propose un voyage dans la Bretagne de son enfance, qui se prolonge jusque dans l'arriere-pays ni?ois. Sans aucune nostalgie, il rend compte de la magie ancienne dont il fut le tmoin, en dpit des fracas de la guerre toute proche, par les mots emprunts a la langue bretonne et les motifs d'une nature magnifique. Le texte est berc par une douceur pastorale qui fait vibrer les images des moissons en t, la chaleur des fåtes au petit village de Sainte-Marine ou la beaut d 'un champ de bl face a l'ocan.
Pour rien au monde nous n'aurions manqu cette fåte de l't. Parfois les orages d'aoõt y mettaient fin vers le soir. Les champs alentour avaient t fauchs et la chaleur de la paille nous enivrait, nous transportait. Nous courions avec les gosses dans les chaumes piquants, pour faire lever des nuages de moustiques. Les 2 CV des bonnes s'urs roulaient a travers champs. Les groupes d'hommes se runissaient pour regarder les concours de lutte bretonne, ou les jeux de palets. Il y avait de la musique de fanfare sans haut-parleurs, que per?aient les sons aigres des binious et des bombardes. A travers ces chansons , J.M.G. Le Clzio propose un voyage dans la Bretagne de son enfance, qui se prolonge jusque dans l'arriere-pays ni?ois. Sans aucune nostalgie, il rend compte de la magie ancienne dont il fut le tmoin, en dpit des fracas de la guerre toute proche, par les mots emprunts a la langue bretonne et les motifs d'une nature magnifique. Le texte est berc par une douceur pastorale qui fait vibrer les images des moissons en t, la chaleur des fåtes au petit village de Sainte-Marine ou la beaut d 'un champ de bl face a l'ocan.
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